Boum, boum, boum.
- Atchinaratari, Atchinatanaratari !!
AJJ ouvre la porte: dans le soleil qui
l'aveugle, la préposée est sur le seuil.
- May I clean the room ?
- Later.
A midi, elle revient, pas contente. Il promet
de se tirer dans le quart d'heure. Il sort écrasé par la chaleur. Autour des
piscines, dans les cocotiers, palmiers, cascades, fleurs et cerfs-volants, des
éclats de voix en néerlandais et australien.
Plongé longuement dans la piscine du bar, les
mollets massés par les jets de jacusi et le gosier par ceux d'Heineken glacée,
l'AJJ se console et se noie. De
grands verres d'Arak lui ouvrent les yeux : les bungalows sont des
oeuvres d'art précolombiennes.
- En Egypte, c'est vieux et foutu tandis
qu'ici c'est neuf, c'est la seule différence, marmonne-t-il.
Il paie avec le numéro de la chambre de
Gottfried.
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