Borobudur, 6 a.m. - Mille échoppes qui commencent à ouvrir. Brume.
Pour le lever de soleil sur Borobudur, il faudra
repasser. Quel monde! Si les lieux avaient de la magie, ça gênerait mais ce
Borobudur, c'est un gros tas de cailloux mastoc. Aucun élancement vers le ciel
mais un énorme truc carré. Bizarre que ça attire autant de monde.
Quatre-vingt-seize bouddhas de pierre sur la
seule première terrasse. Et il y a six étages carrés surmontés de trois
terrasses circulaires. C'est une vraie saturation bouddhique. Pour rompre la
monotonie, la main droite des statues fait une chose différente sur chaque côté
du temple. Main droite ouverte, paume vers le ciel en guise de mendicité, main
levée en signe de salut aux passants et trois autres gestes de significations
diverses.
Tout au long du long parcours, une lancinante
bande dessinée de pierre. Lorsqu'après plusieurs kilomètres de rotation
ascendante, ils parviennent enfin au Nirvâna symbolisé par une forêt de stupas,
ils tombent sur un groupe de jeunes AJJs bruyants.
- Allez, on se casse! On a encore trois heures
de route pour arriver au plateau de Dieng, gueule une jeune française, Décatlon 25 au dos et banane Easy sur le ventre.
Au sommet de cette gigantesque tourte
d'anniversaire, il ne manque que les vendeurs de Gelati Motta.
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